Additifs alimentaires
Les additifs sont des substances qui, ajoutées en petite quantité, permettent notamment : d'aider à la conservation en empêchant la présence et le développement de microorganismes indésirables (par exemple : moisissures ou bactéries responsables d'intoxications alimentaires) :
on les appelle conservateurs ; d'éviter ou de réduire les phénomènes d'oxydation qui provoquent entre autres le rancissement des matières grasses ou le brunissement des fruits et légumes coupés :
on les appelle anti-oxygène ; d'améliorer la présentation ou la tenue,
on les appelle agents de texture (émulsifiants, stabilisants, épaississants, gélifiants) ;
de rendre aux aliments, de renforcer ou de conférer une coloration : on les appelle colorants ;
de renforcer leur gožt (exausteurs de gožt).
En Europe, l'utilisation des additifs est strictement réglementée selon le principe dit "de listes positives". Autrement dit : ce qui n'est pas expressément autorisé est interdit. Un nouvel additif ne peut être utilisé qu'après : avis de la Commission de technologie alimentaire, de l'Académie nationale de médecine et du Conseil supérieur d'hygiène publique de France, au plan national ; avis du Comité scientifique de l'alimentation humaine, au plan communautaire ; qu'un arrêté d'autorisation, co-signé par les ministres chargés de l'économie, de la santé, de l'agriculture et de l'industrie, en précise les modalités d'emploi (doses et produits dans lesquels il peut être employé). Les additifs doivent obligatoirement être mentionnés sur l'étiquette des denrées alimentaires : soit en clair (par exemple : " poudre à lever : bicarbonate de sodium ") ; soit à l'aide d'un code précédé du nom de la catégorie (par exemple : " colorant E 102 "). Le code utilisé est fixé au niveau européen. il se compose de la lettre "E" suivie d'un numéro permettant d'identifier facilement la catégorie. Par exemple : 100 pour les colorants ; 200 pour les conservateurs ; 300 pour les agents anti-oxygène; 400 pour les agents de texture.