La Commission met en garde les banques de
lUnion Européenne.
Les virements transfrontaliers trop chers.
La
Commission Européenne a averti les banques européennes de faireplus
defforts pour rendre les virements de faible montant à
travers lUE moins coûteux et plus sûrs. il faut faire
en sorte que les mécanismes des virements transfrontaliers soient aussi
efficaces que ceux utilisés pour les virements nationaux, a souligné
à ce sujet, le commissaire européen chargé du marché
unique.La Commission a en effet relevé que même si les frais
facturés avaient diminué ces dernières années,
les paiements tranfrontaliers de faible montant continuaient à
prendre plus de temps et à coûter nettement plus chers que les
paiements intérieurs,contrairement à ce qui se passe pour
les grosses sommes.
FRAIS
DE 20 %
Pour
un virement transfrontalier de 100 euros, la Commission a ainsi relevé
la possibilité de frais variant entre 5 et 20 euros.
Ces
virements font lobjet dune directive européenne de 1997-censée
être en vigueur depuis août 1999-qui prévoit un délai
minimal (six jours mais que la Commission songe à raccourcir) et des
conditions de transparence des tarifs.
Mais
Belgique, Grèce, italie et Portugal nont toujours pas transposé
cette directive dans leur droit national et font lobjet dune procédure
dinfraction.
2-
Banques: le cache-cache continue !
Une
partie de poker menteur, cest limpression de lun des participants
aux rencontres qui ont repris début février entre représentants
des banques et des consommateurs sur les tarifs bancaires. A lautomne,
les consommateurs avaient posé comme préalable à la poursuite
de ces rencontres une modification de la loi,afin que les banques soient soumises
aux mêmes obligations que celles des autres entreprises en matière
dinformation sur les prix, de refus de vente, et de ventes liées.
Un élargissement du Code de la consommation auquel les pouvoirs publics
se disent disposés.
Tout
nest pas réglé pour autant : associations de consommateurs
et banques savent quon sachemine vers la fin des chèques
gratuits et la rémunération des comptes courants. Mais les premières
ne veulent pas paraître entériner cette évolution, qui
risque dêtre défavorable à la majorité des
consommateurs. Et, parmi les banques, aucune ne veut se lancer la première
dans cet exercice à haut risque.
Autre
point délicat : la définition dun service minimum bancaire
gratuit et de ses éventuels bénéficiaires.Certains voudraient
le limiter aux consommateurs démunis, alors que dautres veulent
létendre aux interdits bancaires.
3-
Listéria : zéro germe pour les rillettes
LAgence
française de sécurité sanitaire des aliments a recommandé
aux pouvoirs publics de ne plus tolérer dans les rillettes et langues
de porc en gelée 100 germes de listéria par gramme de produit
à la sortie dusine.
La
règlementation devrait donc évoluer pour soumettre ces produits
de charcuterie aux mêmes obligations que celles concernant les fromages,
à savoir zéro listéria dans les échantillons de
25 grammes analysés au stade de la fabrication.
Tous
les lots de rillettes feront désormais lobjet dun contrôle
libératoire vérifiant labsence de listéria,
ont annoncé les fabricants.
On
retiendra tout de même quil est inconcevable dattendre dêtre
confronté à des graves problèmes et que la santé
des consommateurs soit en danger pour que des mesures soient prises.
4
La juridiction des petits litiges
Les
tribunaux dinstance et de grande et de grande instance se partagent
les litiges relatifs aux actions personnelles et mobilières,cest-à-dire
les actions dont lobjet est le versement dune somme dargent
ou lexécution dune prestation découlant dun
contrat (obligation de faire ou de ne pas faire).
Le
tribunal dinstance est traditionnellement appelé le tribunal
des petits litigescar il jugeait encore récemment des différends
dans lesquels les sommes en jeu nexcédaient pas 30.000 FF.
La
loi du 21 Décembre 1998 a porté ce niveau de compétence
à 50.000 FF.
Pour
apprécier lenjeu du litige, il faut prendre en compte le montant
de la demande en principal.
Par
exemple, si vous demandez à votre adversaire le remboursement dune
somme de 20.000 FF et
3000
FF de dommages et intérêts, votre demande sélève
donc à 23.000 FF.
Au-delà
de 50.000 FF ou pour une demande dun montant indéterminé,
il faut sadresser au tribunal de grande instance, à moins que
les litiges ne relèvent de la compétence exclusive dun
autre tribunal.
5-
Frais de justice
ils
regroupent tous les frais que lavocat doit engager pour la procédure
en matière civile. Ces tarifs sont réglementés puisquils
sont encadrés par larticle 695 du nouveau code de procédure
civile qui fixe la liste des dépenses (frais liés à un
contentieux).
HONORAIRES: Le principe veut que les honoraires soient librement négociés
entre lavocat et son client. ils se définissent comme étant
la contrepartie perçue par lavocat en échange de son travail
sur un dossier: rédaction dun acte, déplacement, recherche
de documents, plaidoiries...
Bon
à savoir : Certains barreaux avaient établi des barèmes
types dindication dhonoraires. Mais le Conseil de la concurrence
sanctionne systématiquement cette pratique. Motif : cela constitue
une entente entre les avocats, préjudiciable à une saine concurrence.
ACCORD
PREALABLE: Avant de vous engager, signez avec votre avocat une convention
dhonoraires écrite et détaillée.
MODE
DE CALCUL :
Dans
votre convention écrite, vous pouvez indiquer que les honoraires seront
fixés soit au forfait, soit au temps passé :
-
au forfait, lavocat perçoit une rémunération
fixe quelles que soient la durée et la difficulté du dossier.
Elle est souvent pratiquée pour les affaires dont on peut prévoir
lévolution et le temps de travail nécessaire,
-
au temps passé, la rémunération correspond au nombre
dheures que lavocat a consacré à votre dossier.
il fixe librement son taux horaire.
Suivant
la difficulté du dossier et, surtout, la notoriété de
lavocat, le tarif peut être très variable, de quelques
centaines à plusieurs milliers de francs par heure.
Les
avocats peuvent aussi toucher des honoraires de résultat. il sagit
dun pourcentage de la somme que son client obtient à la fin de
la procédure.
PROVISIONS
ET VERSEMENTS :
En
général, avant de commencer à travailler sur votre affaire,
lavocat exige une provision (somme qui viendra en déduction de
la facture finale). Elle doit servir à couvrir les premiers frais.Cette
somme pouvant être réclamée dès le premier rendez-vous,
puis à intervalle régulier tout au long de la procédure.
Exigez
à chaque fois un reçu et le statut juridique de la somme versée.
Une
fois le dossier bouclé, lavocat vous demandera de verser le solde.