1-Virements transfrontaliers...
2-Banques: le cache-cache continue!
3- Listéria:zéro germe pour les rillettes.
4-La juridiction des “petits litiges”.
5-Frais de justice.

1-Virements transfrontaliers...

La Commission met en garde les banques de l’Union Européenne.
 
Les virements transfrontaliers trop chers.
La Commission Européenne a averti les banques européennes de faire“plus d’efforts” pour rendre les virements de faible montant à travers l’UE moins coûteux et plus sûrs. “il faut faire en sorte que les mécanismes des virements transfrontaliers soient aussi efficaces que ceux utilisés pour les virements nationaux”, a souligné à ce sujet, le commissaire européen chargé du marché unique.La Commission a en effet relevé que même si les frais facturés avaient diminué ces dernières années, “les paiements tranfrontaliers de faible montant continuaient à prendre plus de temps et à coûter nettement plus chers que les paiements intérieurs”,contrairement à ce qui se passe pour les grosses sommes.
FRAIS DE 20 %
Pour un virement transfrontalier de 100 euros, la Commission a ainsi relevé la possibilité de frais variant entre 5 et 20 euros.
Ces virements font l’objet d’une directive européenne de 1997-censée être en vigueur depuis août 1999-qui prévoit un délai minimal (six jours mais que la Commission songe à raccourcir) et des conditions de transparence des tarifs.
Mais Belgique, Grèce, italie et Portugal n’ont toujours pas transposé cette directive dans leur droit national et font l’objet d’une procédure d’infraction.
2- Banques: le cache-cache continue !
Une partie de poker menteur, c’est l’impression de l’un des participants aux rencontres qui ont repris début février entre représentants des banques et des consommateurs sur les tarifs bancaires. A l’automne, les consommateurs avaient posé comme préalable à la poursuite de ces rencontres une modification de la loi,afin que les banques soient soumises aux mêmes obligations que celles des autres entreprises en matière d’information sur les prix, de refus de vente, et de ventes liées. Un élargissement du Code de la consommation auquel les pouvoirs publics se disent “disposés”.
Tout n’est pas réglé pour autant : associations de consommateurs et banques savent qu’on s’achemine vers la fin des chèques gratuits et la rémunération des comptes courants. Mais les premières ne veulent pas paraître entériner cette évolution, qui risque d’être défavorable à la majorité des consommateurs. Et, parmi les banques, aucune ne veut se lancer la première dans cet exercice à haut risque.
Autre point délicat : la définition d’un service minimum bancaire gratuit et de ses éventuels bénéficiaires.Certains voudraient le limiter aux consommateurs démunis, alors que d’autres veulent l’étendre aux interdits bancaires.
3- Listéria : zéro germe pour les rillettes
L’Agence française de sécurité sanitaire des aliments a recommandé aux pouvoirs publics de ne plus tolérer dans les rillettes et langues de porc en gelée 100 germes de listéria par gramme de produit à la sortie d’usine.
La règlementation devrait donc évoluer pour soumettre ces produits de charcuterie aux mêmes obligations que celles concernant les fromages, à savoir zéro listéria dans les échantillons de 25 grammes analysés au stade de la fabrication.
“Tous les lots de rillettes feront désormais l’objet d’un contrôle libératoire vérifiant l’absence de listéria”, ont annoncé les fabricants.
On retiendra tout de même qu’il est inconcevable d’attendre d’être confronté à des graves problèmes et que la santé des consommateurs soit en danger pour que des mesures soient prises.
4 La juridiction des petits litiges
Les tribunaux d’instance et de grande et de grande instance se partagent les litiges relatifs aux “actions personnelles et mobilières”,c’est-à-dire les actions dont l’objet est le versement d’une somme d’argent ou l’exécution d’une prestation découlant d’un contrat (obligation de faire ou de ne pas faire).
Le tribunal d’instance est traditionnellement appelé le tribunal des “petits litiges”car il jugeait encore récemment des différends dans lesquels les sommes en jeu n’excédaient pas 30.000 FF.
La loi du 21 Décembre 1998 a porté ce niveau de compétence à 50.000 FF.
Pour apprécier l’enjeu du litige, il faut prendre en compte le montant de la demande en principal.
Par exemple, si vous demandez à votre adversaire le remboursement d’une somme de 20.000 FF et
3000 FF de dommages et intérêts, votre demande s’élève donc à 23.000 FF.
Au-delà de 50.000 FF ou pour une demande d’un montant indéterminé, il faut s’adresser au tribunal de grande instance, à moins que les litiges ne relèvent de la compétence exclusive d’un autre tribunal.
5- Frais de justice
ils regroupent tous les frais que l’avocat doit engager pour la procédure en matière civile. Ces tarifs sont réglementés puisqu’ils sont encadrés par l’article 695 du nouveau code de procédure civile qui fixe la liste des dépenses (frais liés à un contentieux).
HONORAIRES : Le principe veut que les honoraires soient librement négociés entre l’avocat et son client. ils se définissent comme étant la contrepartie perçue par l’avocat en échange de son travail sur un dossier: rédaction d’un acte, déplacement, recherche de documents, plaidoiries...
Bon à savoir : Certains barreaux avaient établi des barèmes types d’indication d’honoraires. Mais le Conseil de la concurrence sanctionne systématiquement cette pratique. Motif : cela constitue une entente entre les avocats, préjudiciable à une saine concurrence.
ACCORD PREALABLE: Avant de vous engager, signez avec votre avocat une convention d’honoraires écrite et détaillée.
MODE DE CALCUL :
Dans votre convention écrite, vous pouvez indiquer que les honoraires seront fixés soit au forfait, soit au temps passé :
- au forfait, l’avocat perçoit une rémunération fixe quelles que soient la durée et la difficulté du dossier. Elle est souvent pratiquée pour les affaires dont on peut prévoir l’évolution et le temps de travail nécessaire,
- au temps passé, la rémunération correspond au nombre d’heures que l’avocat a consacré à votre dossier. il fixe librement son taux horaire.
Suivant la difficulté du dossier et, surtout, la notoriété de l’avocat, le tarif peut être très variable, de quelques centaines à plusieurs milliers de francs par heure.
Les avocats peuvent aussi toucher des honoraires de résultat. il s’agit d’un pourcentage de la somme que son client obtient à la fin de la procédure.
PROVISIONS ET VERSEMENTS :
En général, avant de commencer à travailler sur votre affaire, l’avocat exige une provision (somme qui viendra en déduction de la facture finale). Elle doit servir à couvrir les premiers frais.Cette somme pouvant être réclamée dès le premier rendez-vous, puis à intervalle régulier tout au long de la procédure.
Exigez à chaque fois un reçu et le statut juridique de la somme versée.
Une fois le dossier bouclé, l’avocat vous demandera de verser le solde.
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